L’EMDR, découvert de manière fortuite par Francine Shapiro, utilise des stimulations bilatérales (oculaires, auditives, tactiles) afin de stimuler les processus de régulations innés du cerveau. Nous le faisons d’ailleurs spontanément dans la phase de sommeil paradoxal en bougeant nos yeux de gauche à droite !
L’EMDR retraite ainsi les informations « toxiques » engrangées autant dans le cerveau que dans le corps, permet l’accès à vos ressources ainsi qu’à la partie intacte de vous-même.
Le point de départ est, généralement, une cible faisant le lien entre un souvenir traumatique, son image, les pensées négatives construites sur ce souvenir, les émotions et les sensations qui en découlent.
Mais nous pouvons aussi partir simplement d’une sensation physique, d’une angoisse, d’un symptôme physique et accueillir ce qui acceptera de se montrer, permettant de relier ce dont nous sommes conscients à ce qui habite notre inconscient et notre corps.
C’est, en fait, donner la place à ce qui en nous a besoin de se dire, de se sentir entendu, d’être considéré afin d’aller vers un sentiment de complétude de nous-même.