Découvrir et vivre le jeu de sable a été pour moi d’une grande richesse que j’espère pouvoir vous partager. Car le jeu de sable se vit d’abord et puis il « se parle ».
C’est une des voies d’accès par laquelle les processus inconscients « se donnent à voir ». Ce qui est des plus importants puisque c’est notre attitude envers eux qui va déterminer leur impact dans nos vies.
Pouvoir aller, selon la nécessité, le vécu, la problématique ou simplement parce que le temps est advenu, des rêves à l’imagination active, des dessins au jeu de sable comme une respiration, est plus vivifiant que de rester dans la seule verbalisation.
J’ai, en effet, observé et expérimenté qu’un travail psychothérapeutique pouvait être facilement coupé du corps, des sensations, des émotions.
Ainsi déconnecté du « vivant », il peut devenir « asséchant. »
Jung, dans « Ma Vie », nous décrit comment, par le jeu, il se confronta à l’inconscient et clarifia de vagues impressions ou imaginations.
En vous laissant porter par le jeu de sable, vous reconnectez au plaisir, à la joie de jouer et de créer. Ce qui constelle en vous, de façon positive, l’Enfant Intérieur, le Soi.
Faire un jeu de sable c’est aussi faire un mandala ; il a donc un effet de centrage, ordonnateur de la psyché.
Il éclaire l’invisible en nous, l’inconscient, en intégrant corps, esprit, psyché.
Il est à la fois symbolique, métaphorique et à la fois c’est une réalisation concrète, visible.
Les limites du bac offre un espace libre et protégé, à l’intérieur desquelles l’action se déroule. Si elles sont un facteur de régulation, elles représentent aussi la contrainte du réel, à laquelle la fluidité de notre esprit et de notre psyché, est chaque jour confrontée à s’adapter.
La dynamique du jeu de sable offre aussi une évolution, quand la situation semble figée ; une direction à l’énergie tant psychique que physique et offre ainsi l’accès aux ressources.
Le jeu de sable stimule une vie globalement plus créative et ludique.